CHEFS-D’ŒUVRE ITALIENS
images de Vera Uyehara
Voici en photos deux moments inattendus de notre récent voyage en Italie. Certes, ma femme et moi avons vu la Galerie des Offices, le
David de Michelange, ainsi que d'autres merveilles artistiques, mais nous pensons tous deux que ces reliques de la science sont également des trésors. Dans le cadre d'une réunion de l'Union Astronomique Internationale consacrée à la nomenclature des planètes à l'Observatoire du Vatican,
Frère Guy Consolmagno fut notre guide lors d'une visite qui nous amena à voir et toucher des chefs-d’œuvre de l'astronomie. Ici, je tiens en main le fameux
De revolutionibus erbium coelestium (3è édition) de Copernic, et Guy présente une copie du
Almagestum novum de 1651 de
Riccioli.
À l'examen d'originaux de ces ouvrages révolutionnaires (ainsi que des
Principia Mathematica de Newton et des
Tabulae Rudolphinae de Kepler), on ressentait le contact des grands savants eux-mêmes - Ont-il eu ces mêmes exemplaires entre les mains? Les télescopes en bois du début du XIXè siècle se trouvent au Musée Galilée à Florence. Leurs montures constituaient des solutions élégantes et pratiques au problème de suivi des astres, à base de poulies, vis et arcs mobiles. Tous les éléments de fixation étaient en laiton brillant, et la mise au point du magnifique télescope de type Newton (le plus à droite) se faisait par un mécanisme de vis sans fin réglant la distance de l'oculaire au miroir primaire. J'ai été surpris d'apprendre que des Newtons de si grand diamètre ont été utilisés si tôt.
Chuck Wood
(traduction Alexandre Moutet)
La rubrique originale sur
LPOD